Au cours des deux dernières années, l’immobilier a été tout à fait les montagnes russes d’une industrie. Avec des taux bas, une offre faible et une demande élevée, les années 2020-2022 ont été très stressantes pour les acheteurs, les agents immobiliers et les vendeurs ! La plainte la plus courante, ou le facteur de stress que j’entends dans mon quotidien est simple. Tout a été précipité, ou j’ai été poussé à le faire.
En tant que courtier immobilier ayant une équipe de 4 personnes, dont moi-même, nous concluons facilement 75 à 120 transactions par an, selon le marché, et je peux vous dire que même les courtiers les plus expérimentés et les plus sereins de tous les temps peuvent faire des erreurs si leurs clients les pressent dans leur travail. Il est important de se rappeler qu’une partie du travail de votre courtier consiste à vérifier tous les documents, toutes les informations et à vous guider tout au long du processus, mais si nous n’avons pas le temps de le faire, comment pouvons-nous informer correctement un client ?
Anecdote: Un de nos clients nous a appelés un samedi après avoir trouvé une bonne affaire à Saint-Léonard pour un condo qui n’était pas encore sur le marché. Quand je dis bonne affaire, je veux dire… 40,000$ sous la valeur du marché – Ouais, le vrai McCoy. Notre client voulait cependant s’assurer de ne pas perdre cette affaire et voulait nous presser de faire les papiers avant le mardi suivant à 17h00 pour ne pas risquer de perdre la transaction si le vendeur changeait d’avis. Le problème que notre client n’a pas réalisé ? – Nous n’avions aucune information, le logement était loué et il se trouvait qu’il était loué à une femme âgée de plus de 70 ans ! Heureusement, en tant qu’agent immobilier responsable, j’ai décidé de dire à mon client que nous n’étions pas à l’aise avec cette transaction précipitée et je me suis assuré de rencontrer le vendeur pour recueillir toutes les informations nécessaires avant de rédiger une offre. Si nous n’avions pas fait preuve de bon sens et ralenti la transaction, notre client aurait peut-être fait une bonne affaire, mais il n’aurait pas pu y vivre !
Conclusion: Si notre client s’était précipité dans son achat pour faire une bonne affaire, il aurait été confronté à un achat où il ne pouvait pas occuper le logement à moins que son locataire ne soit prêt à déménager. La loi stipule que tout locataire âgé de plus de 70 ans, qui vit dans le logement depuis plus de 10 ans et qui est d’un profil socio-économique faible ne peut être déplacé de son lieu de vie pour quiconque (des exceptions s’appliquent).