Q. Avant 2020, une écrasante majorité de la population canadienne préférait une hypothèque fixe. En raison des taux préférentiels historiquement bas pendant la pandémie, la tendance a changé. Comme les taux préférentiels continuent d’augmenter à chaque révision de la Banque du Canada (BdC), les acheteurs et les refinancements se penchent-ils à nouveau sur un taux fixe ? Quelles sont vos observations ?
A. Avant 2020, le nombre approximatif de Canadiens optant pour un taux fixe se situait entre 70 % et 75 %. Compte tenu des récentes hausses de taux et de l’incertitude du marché actuel des taux d’intérêt, je dirais qu’environ 85 % des acheteurs et des refinancements optent pour un taux fixe.
Cela ne signifie pas nécessairement un taux fixe de 5 ans ; beaucoup de nos clients optent pour des taux fixes de 2 à 4 ans. Ils ont une variété de projets qui nécessitent des délais différents et sont plus enclins à bouger que la génération précédente. De plus, ils ne veulent pas être bloqués pendant 5 ans et risquer de payer une pénalité à la banque. Nous proposons également des prêts hypothécaires hybrides qui sont essentiellement une combinaison de segments de prêts hypothécaires à taux fixe et à taux variable dans le cadre d’une ligne de crédit hypothécaire.
Q. Que doit-il se passer pour que les consommateurs retrouvent confiance dans le marché de l’immobilier ?
A. – Les taux : un environnement de taux stables (ce qui signifie que l’inflation est sous contrôle).
– L’offre : le gouvernement doit investir dans de nouveaux projets d’habitation. La Presse a récemment rapporté que le Québec seul a besoin d’environ 620 000 nouvelles propriétés pour répondre à la demande.
Ces deux éléments contribueraient à améliorer la confiance des consommateurs et à assurer la pérennité du marché immobilier résidentiel.
N’oubliez pas de consulter notre série de six articles. Votre hypothèque vous en remerciera.
Comme toujours, DM pour en savoir plus !