Les 5 erreurs que les acheteurs à Montréal font encore (et comment les éviter)
Même en 2025, certaines erreurs classiques reviennent encore trop souvent. Que ce soit ton premier achat ou que tu changes de quartier, voici les cinq gaffes les plus fréquentes qu’on voit toujours sur le marché montréalais — et comment t’en protéger.
1. Ne pas se faire préapprouver
Tomber en amour avec un condo à 600 000 $ pour ensuite découvrir que ta limite est de 500 000 $, c’est rough — et complètement évitable. Une préapprobation t’indique ton vrai budget, prouve aux vendeurs que tu es sérieux, et te donne un avantage en négociation. Dans des quartiers en demande comme Le Plateau ou Rosemont, une lettre de préapprobation peut faire toute la différence entre décrocher ton futur chez-toi… ou le voir filer sous ton nez. C’est une des étapes les plus simples pour bien partir.
2. Sous-estimer les coûts mensuels
Ton hypothèque n’est qu’un morceau du casse-tête. Ajoute les frais de condo, les taxes municipales et scolaires, l’assurance habitation, le chauffage, l’entretien… Ce paiement mensuel « abordable » peut vite gonfler. Plusieurs acheteurs s’en rendent compte seulement après avoir signé. Prends le temps de bâtir un budget mensuel complet avant de faire une promesse d’achat, pas après.
3. Négliger l’historique de l’immeuble
Une cuisine moderne ou des aires communes stylées ne veulent pas dire que l’immeuble est bien géré. Informe-toi sur le fonds de prévoyance, les cotisations spéciales passées, et les travaux majeurs prévus. Surtout dans les immeubles plus âgés. Un bâtiment en santé, c’est de la tranquillité d’esprit. Un immeuble mal géré peut te coûter une fortune à long terme. Ton courtier devrait t’aider à creuser ça, mais n’hésite pas à poser des questions directes.
4. Attendre la propriété « parfaite »
C’est facile de passer des heures sur Centris à se dire : « juste un mois de plus, la perle rare va sortir ». La réalité? Aucune propriété n’est parfaite. L’important, c’est de savoir ce qui est non négociable pour toi, ce que tu veux vraiment, et d’être prêt à faire de petits compromis. Souvent, la bonne propriété est celle qui coche la majorité des cases et qui offre un beau potentiel à développer avec le temps.
5. Acheter sans courtier
Sur un marché aussi actif que celui de Montréal, y aller en solo peut finir par te coûter cher. Un bon courtier connaît les prix du secteur, repère les drapeaux rouges dans les annonces, négocie pour toi, et te fait sauver beaucoup de temps. En plus, dans la majorité des cas, c’est le vendeur qui paie la commission du courtier. T’as donc tout à gagner — ou presque — à t’en faire accompagner. C’est un des meilleurs choix que tu peux faire.
Éviter ces pièges courants peut non seulement rendre ton expérience d’achat plus fluide, mais aussi te faire économiser du temps, de l’argent, et bien des maux de tête. L’immobilier, ce n’est pas juste une question de pieds carrés ou de comptoirs en quartz. C’est surtout des décisions réfléchies, qui s’alignent avec ta réalité et tes objectifs à long terme.