Notre ville et notre province ont toujours été une destination attrayante pour les investisseurs locaux et étrangers en raison de leur culture dynamique, de leurs paysages magnifiques et de leur économie en pleine croissance. Cependant, à mesure que le paysage du marché immobilier québécois évolue, les propriétaires de biens immobiliers à revenus se demandent si le moment est bien choisi pour vendre leurs biens immobiliers à revenus ou pour les garder un peu plus longtemps. Les vendeurs potentiels doivent faire le tour de la question et tenir compte de tous les obstacles et facteurs avant de prendre une décision.
Notre avis sur la question est, comme toujours, celui d’un ruban adhésif double face. Si vous êtes dans une situation financière difficile, ou si vous avez besoin de liquidités supplémentaires pour faire ce que vous pensez être une opération financière plus intelligente, alors il ne faut pas hésiter à saisir l’opportunité qui s’offre à vous. Mais si nous devions donner un conseil à un client potentiel sur le timing du marché, nous lui dirions de tenir bon encore un peu. Voici pourquoi.
1. Des taux d’intérêt élevés
Bien que l’immobilier résidentiel ait toujours été une décision émotionnelle, généralement prise en fonction de l’amour qu’un client porte à une maison et à son quartier, les propriétés d’investissement ont toujours été une bête complètement différente. Les acheteurs sont à la recherche d’un retour sur investissement, de taux de capitalisation et de spéculation à long terme, ce qui rend le marché volatile d’aujourd’hui très sombre pour les vendeurs au Québec. La plupart des acheteurs à la recherche de propriétés d’investissement sont à la recherche d’une bonne affaire en ce moment. Si vous êtes un vendeur qui cherche à tirer profit d’une forte demande et d’un faible inventaire, ce marché n’est pas fait pour vous.
2. Des stocks de plus en plus importants
Qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un condo, d’un triplex ou d’un immeuble de 12 appartements, il n’y avait tout simplement rien sur le marché, ce qui incitait même les investisseurs les plus avisés à se lancer à l’aveuglette dans l’immobilier. Aujourd’hui, l’inventaire des biens d’investissement augmente presque trois fois plus vite que l’inventaire résidentiel. Cela signifie que les acheteurs ont désormais le choix lorsqu’ils recherchent des immeubles de placement, ce qui rend leurs décisions beaucoup plus rationnelles que précipitées et leur permet de trouver des moyens de tourner les chiffres à leur avantage.
3. D’autres investissements sont plus judicieux
Si vous êtes à la recherche d’un bon retour sur investissement, sachez qu’en ce moment, avec des taux d’intérêt pouvant atteindre 8 % sur le marché commercial (6+ unités), l’immobilier n’est pas très prometteur à court terme. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que si vous disposez d’une grosse mise de fonds et que vous aimez l’immobilier, c’est toujours le meilleur investissement à long terme. Avec les CPG et autres investissements à court terme (12 mois) qui tournent autour de 5-6% de retour sur investissement, il n’est parfois tout simplement pas judicieux d’investir dans une propriété qui perd de l’argent tous les mois. Ce que nous constatons, c’est que la majorité des acheteurs gravitent autour d’un investissement plus sûr, tel qu’un CPG, comme mentionné ci-dessus, pendant 12 à 18 mois, jusqu’à ce que les taux baissent un peu, ce qui rend les propriétés d’investissement plus intéressantes.
En bref, si votre objectif est de vendre une propriété pour faire un plus grand et meilleur déménagement, ou si vous avez gardé votre propriété d’investissement pendant des décennies et que vous faites un bon profit malgré tout, nous suggérons fortement d’attendre un peu plus longtemps avant d’appuyer sur la gâchette pour la vente d’une propriété d’investissement ! Pour plus d’informations ou pour parler d’immobilier, appelez-nous !